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2006 : La biodiversité du littoral > TR 2 : Outils et modèles de recherche pour étudier les écosystèmes >  Introduction

Introduction

Maud Bernard et Gwendal Le Fol, Etudiants du Master EGEL IUEM-UBO

Compte rendu :

Voir la vidéo de Maud Bernard et Gwendal Le Fol


Transcription :

13 octobre 2006 TR2


Discours de Maud Bernard et Gwendal Le Fol


En tant qu’étudiants de deuxième année du Master « Expertise et Gestion de l’Environnement Littoral » à l’Institut Universitaire européen de la mer-IUEM UBO, nous avons le plaisir d’introduire cette table ronde sur les « outils et modèles de recherche » concernant la biodiversité littorale. Dans un futur proche, au sein des postes que nous occuperons, nous serons amenés à utiliser un certain nombre d’outils fiables et innovants, permettant de modéliser et de rendre accessible à tous l’information scientifique. Ces instruments prennent toute leur importance dans le contexte actuel où les pressions anthropiques qui s’exercent sur l’occupation et l’usage des ressources sont de plus en plus élevées. Nous pouvons prendre l’exemple de l’urbanisation croissante de la côte du Languedoc-Roussillon, ou encore l’exploitation des algues telles que les laminaires dans la région Bretagne. Les pollutions entre autres par les hydrocarbures, les changements climatiques et la destruction extensive d’habitats naturels sont aussi des raisons de la diminution du nombre d’espèces vivantes à l’échelle planétaire, que ce soit dans les milieux terrestres, marins ou à l’interface des deux dans les zones côtières.
Ainsi, pour parvenir à terme à une gestion durable de la biodiversité, et face à l’insuffisance des connaissances qui demeure encore concernant la dynamique de nombreux écosystèmes, il est nécessaire pour les professionnels du littoral, les gestionnaires et les chercheurs, de mettre en œuvre ces outils et modèles de recherche.
Selon la typologie que nous avons défini, deux grandes catégories d’outils apparaissent :
• Les outils et techniques qui s’appliquent directement aux écosystèmes perturbés et leurs habitats, et dont l’intérêt est d’évaluer la perturbation et d’établir un diagnostic.
- Des bioindicateurs peuvent être utilisés pour des mesures de pollution par exemple. Le suivi de la contamination côtière par les métaux, au moyen de bivalves tels que la moule, est de pratique courante dans de nombreux programmes de surveillance à travers le monde.


- Il peut aussi s’agir d’outils numériques tels que les logiciels de cartographie et de modélisation qui synthétisent les données une fois traitées, sous forme visuelle. Aujourd’hui leur utilisation courante est une avancée majeure et indispensable dans la gestion et l’aménagement du territoire.

• Cela étant, les données récoltées au moyen de ces différents instruments n’ont d’utilité que si elles peuvent ensuite être diffusées aux décideurs et au grand public.
Les bases de données, les revues scientifiques entre autres, constituent des vecteurs d’information et de communication fiables, objectifs, et que chacun d’entre nous peut aisément consulter.
Il existe également des outils de l’ordre du symbolique, dont le but est de véhiculer une information clé, un message d’alerte concernant la biodiversité. Il peut s’agir d’une image à large diffusion, comme c’est le cas pour dénoncer la pêche intensive avec parfois son manque de sélectivité, avec la représentation courante de dauphins pris dans des filets.

L’utilisation de ces grands types d’outils requiert des procédures rigoureuses, ces instruments ne seront pertinents qu’en tenant compte d’un certain nombre de critères : l’étendue de l’aire géographique sur laquelle ils sont appliquées, l’échelle temporelle considérée, leur capacité de synthèse de l’information, l’intérêt ou non de leur mise en réseau etc…
Alors comment déterminer ces critères ? Quelles sont les limites actuelles de ces outils ? Est-il possible de les améliorer de manière à toujours préciser les diagnostics et la transmission de l’information et ainsi, de mieux prévoir l’évolution de la biodiversité à l’avenir ?





Mis à jour le 18 janvier 2008 à 15:38