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1999 : de l’animal à l’homme > Ouverture des entretiens >  Discours d'ouverture de Yves le Berre

Discours d'ouverture de Yves le Berre

Adjoint au maire de Brest, délégué à l'action culturelle

Compte rendu :

Transcription :


22 octobre 1999 Ouverture


Discours de Yves le Berre :


Je dois présenter les excuses de Pierre Maille, maire de Brest, Président de la Communauté urbaine et Président du Conseil Général du Finistère qui préfèrerait certainement se trouver parmi nous aujourd’hui. Bienvenue à tous, pourquoi Brest ? Parce que nous sommes tous saisis par ce mal, désigné par un terme que je n’aime pas, la mal bouffe. Il y a beaucoup d’irrationnel derrière ce genre de formules à l’emporte pièce. L’urbanisation fait que le pie de la vache s’éloigne de notre bouche, ce que nous buvons le matin ne ressemble plus à ce que nos grands parents consommaient à partir des animaux qu’ils élevaient eux-mêmes. A Brest, ces questions se posent , nous vivons la première grande révolution dans ce domaine depuis le néolithique . Brest est au cœur d’une des plus importantes régions d’élevage. Numéro 1 pour la volaille, bien placée pour le lait, la viande, le bœuf et le porc. Les produits bretons partent un peu partout. Notre responsabilité est d’une certaine manière plus engagée que celle des régions moins agricoles. Pourquoi Brest ? Parce qu’ici, nous souhaitons que ces questions ne restent pas des questions de spécialistes. Si le dialogue entre les spécialistes et les citoyens fonctionnent, alors ça veut dire que la démocratie fonctionne. Merci à tous ceux qui ont parrainé ces deux jours d’entretien, ceux qui les ont financés, les institutions et les autres. Merci à Brigitte Bornemann-Blanc pour son sens de l’organisation et de la mobilisation et merci au Quartz et à ceux qui vont populariser ce débat, les médias, aux libraires, merci pour la valeur d’humanité qui planera sur cette salle. L’essentiel dont on va parler, c’est l’homme. L’essentiel, c’est nous.





Mis à jour le 05 février 2008 à 11:30