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Discours de Jean-Jacques Rateau

Ingénieur agronome, Conseiller du Directeur général de la DG XXIV "Santé et protection des consommateurs" de la Commission Européenne

Compte rendu :

Transcription :


22 octobre 1999 TR3

Discours de Jean-Jacques Rateau :


L’enquête qui a été conduite est extrêmement intéressante. Il est indispensable pour nous de connaître les différentes opinions qui se posent. A Bruxelles, nous avons Eurostate qui est un outil performant à ce sujet. Ce que nous essayons de faire, c’est de répondre à l’attente du consommateur, de ne pas le laisser dans ses inquiétudes, nous voulons pouvoir dialoguer, notre approche, c’est aussi une approche scientifique, c’est aussi la transparence, ne pas nous cantonner dans une attitude fermée à l’opinion. Sur les O.G.M., nous avons complètement changé de comportement, depuis 96, depuis la crise de la vache folle. A ce moment-là l’approche de la Commission était sur la position qu’il ne fallait pas surtout bloquer la recherche, qu’il y avait des problèmes extrêmement importants qui nous attendaient, la démographie, on n’a pas attendu d’être 6 milliards pour s’en inquiéter, il va falloir répondre à la demande alimentaire, les O.G.M., c’est une manière d’y répondre. Un autre problème extrêmement important, c’est le problème des antibiotiques, la résistance des bactéries. Il ne s’agit pas de bloquer la recherche en particulier, ni de la laisser partir dans un autre pays. Notre problème c’est d’essayer de répondre le mieux possible avec une approche scientifique. Nous allons traduire cette recherche dans un langage que pourra comprendre le consommateur, c’est le langage de l’étiquetage. Tous nos commissaires le pensent, Emma Bonino, Jacques Santer et Romano Prodi qui l’a dit très clairement : la sécurité alimentaire est la préoccupation prioritaire.